La vie à Neueschloss

Elle se déroule durant la période des années folles, qui, avec la victoire de l'Allemagne et sa domination, continue de perdurer, ainsi que sa croissance économique. La ville est un véritable nid d'intrigues et d'indécence, nombril de tout un monde et d'un nouvel épanchement culturel. L'on a envie de rire, d'oublier, de laisser derrière soi les horreurs de la guerre, de faire partie d'un nouveau monde et d'une nouvelle élite, car c'est aussi cela, les années folles, un renouveau populaire et tout cela, se déroule à Neueschloss.

L'Allemagne a la toute puissance de ce monde, c'est un fait, les autres pays deviennent soumis à son autorité et ses idées, mais les allemands ne sont pas idiots et acceptent la venue des nouveautés. Celles-ci permettent d'ailleurs à la ville où nous résidons de s'enrichir économiquement de façon flagrante. Tous les plus grands esprits y sont acceptés, artistes, scientifiques etc et bon nombre peuvent faire avancer leurs projets grâce au financement que le gouvernement Allemand peut leur fournir.



Accessible par la mer via son port au bord de la Mer du Nord, par la terre grâce à sa gare directe ou encore sa route principale, Neueschloss est située non loin du Danemark et a été développée auprès du vaste château de la demeure d'été de l'Empereur Guuillaume II. Organisée en quartiers distincts, entourant le château qui est le centre de la ville, chaque quartier s'est vu occupé par un groupe de population différente. Toutefois l'on reconnaîtra que les artistes en tout genre et autres se retrouvent à Sundenheim.

Quoi qu'il en soit, on remarquera que plus un quartier est proche du château Das Schloss, plus il se trouve être un quartier d'élite. Ainsi Altstadt est le quartier le plus riche, tandis qu'Innerstadt est le plus pauvre.

On y parle Allemand, mieux vaut apprendre la langue ce qui est d'ailleurs une obligation pour celles et ceux qui ne la parlait pas avant leur arriver à Neueschloss.



Chez la femme, elle affirme sa féminité, le style respire le chic et le luxe, des tenues qui brillent, des bijoux, des robes et accessoires clinquants. Tissus fluides, coupes droites, cheveux crantés et coupe de garçonne travaillée, boucles d'oreilles imposantes, sautoirs en perles, bracelets rigides et escarpins à bouts ronds et petits talons. Voici les incontournables.

Le look à la garçonne est popularisée par Coco Chanel, mais dans les soirées, les robes sont bien plus tendances. On appelle flappers les femmes au look de garçonne. Coupe au carré très courte, jupes et robes courtes, et leur liberté (maquillage voyant, cigarettes, alcool fort et sexe étaient de la partie). L’actrice et danseuse Louise Brooks en est le symbole.

Côté capillaire, les coiffures des femmes pendant les années 20 sont marquées par 4 tendances : les coupes courtes, les crans, les chapeaux cloche et les headbands bijoux.

Côté lingerie, le corset voit sa popularité chuter pour évoluer vers la gaine, la taille est ainsi presque plus marquée, les hanches et les cuisses sont écrasées pour satisfaire une silhouette tubulaire. La silhouette rappelle celle de l'Empire, taille haute, poitrine effacée et hanches étroites. La mode est aux petites poitrines, c'est l'essor du soutien gorge et le corset n'a plus sa place.

Chez les hommes, des costumes 3 pièces élégants et confortables, avec un bas de pantalon large qui touche la chaussure et des vestes de costume assez longues. Une chemise à manches longues (blanche, à rayures ou de couleur claire) avec col et poignets détachables, une cravate, un gilet, une veste, des chaussettes montantes et bien entendu des chaussures (richelieu, derby, chaussures à lacets, parfois bicolores). Les détails ont aussi leur importance : pochette, bretelles, épingles de cravate, lunettes…

Côté couleur, un costume blanc ou beige est idéal pour l’après-midi ou une garden-party, tandis qu’un smoking ou un costume plus foncé (noir, gris, bleu foncé) sera plus adapté pour la soirée.

Un homme ne sort jamais sans son chapeau, le plus incontournable est le feodora, le canotier ou le panama.

Coté capillaire les hommes portent la petite moustache fine ou se rasent de près, les cheveux sont plaqués sur l'arrière ou le côté, avec une raie eu milieu ou sur le coté.

Coté lingerie, l'on délaisse le caleçon long pour le slip ou le caleçon très court bien plus pratique notamment pour le sport. Petit bateau propose la culotte sans jambe donc (slip) et la marque Jil le premier slip kangourou même s'il ne porte pas ce nom, avec ouverture sur le côté.

Quoi qu'il en soit, bien entendu, le style varie selon la classe sociale et la nationalité.



Une chose est à noter, les enfants ne viennent pas à Neueschloss, si la possibilité d'en avoir au sein de la ville existe, ils n'y sont pas emmenés. Si les membres de la ville fondent une famille, les enfants vers l'âge de six ans sont envoyés dans un pensionnat en dehors de la ville et ne rentrent que le week-end et aux vacances. (Le pensionnat est gratuit pour les fonctionnaires, les servants quant à eux n'ont pas à avoir d'enfant (stérilet), le pupille aura l'obligation (par le comité) de faire avorter le servant , à ses frais (aucun servant ne peut avoir d'enfant) et les fonctionnaires sont invités à envoyer leurs enfants aux pensionnats, sinon, à les envoyer dans leur famille quand ils le souhaitent).

Bien entendu, le pensionnat encouragera la glorification de l'Allemagne et de l'Empereur, ce qui pousse le plus souvent les pupilles à renvoyer leur progéniture dans leur famille.



La radio et ses émissions rythme le vie de tous, elle fait partie du quotidien. On y entends beaucoup de jazz et autre musiques populaires. Des émissions politiques passent régulièrement et rythment le quotidien, ainsi que des émissions diverses et variées, la retransmission de concert, des journaux d'informations, météo ou encore des émissions d'histoires racontées. La radio de la ville N-Fm, retransmet les informations de la ville entre autre.

Le  cinéma et ses vedettes font partie des sorties prisées. Le cinéma commence à ne plus être muet, mais reste en noir et blanc, grâce aux frères Warner qui ont fondé la Warner. The Jazz Singer premier film parlant et chantant fait un tabac.

Le téléphone est un nouveau moyen de communication. Toutefois les communications ne s'y font que par la mise en relation via une demoiselle du téléphone. Il est à noter, que les conversations téléphoniques ne sont pas officiellement écoutées, mais c'est faux, c'est même le premier moyen de surveillance de la ville.

Les automobiles sont en vogue et plus que prisées au sein de la ville.

La télévision n'est pas encore là. On communique par courrier postale, télégramme ou téléphone.

Quelques technologies ici




La vie féminine a changé après la guerre, mais surtout dans la ville allemande. En général, les femmes travaillent, sont éduquées, peuvent participer à l'économie, elles ont obtenues le droit de vote, d'être considérée comme des personnes ce qui a permis leur admission dans le milieu politique. La condition de la femme est plus valorisée dans la ville, l'Empereur a mis un point d'honneur à leur offrir des libertés, plus ou moins poussé par sa charmante fille qui aura tout mis en oeuvre pour lui faire concéder l'idée de "l'émancipation" féminine. Toutefois, cela ne signifie pas que la femme est autant considérée que l'homme, mais à Neueschloss, elles sont un rien plus émancipée qu'ailleurs.

L'homosexualité n'est pas vue de la meilleur des manières, l'ont dit l'Empereur réfractaire, et si malgré tout, le mouvement gay se développe et offre sa culture, il est de bon ton de dissimuler ses préférences si l'on ne veut pas subir un délit 'de sale gueule'. Oui, il y a quelques clubs discrets dans la ville, un lieu secret chuchoté, mais l'on ne s'étale pas sur sa propre sexualité et si l'on veut garder un poids politique concret, on donne le change.

Être une personne de couleur, c'est  à double tranchant, surtout en Europe du point de vue du racisme de l'époque. L'on aime la musique Jazz etc, provenant d'une communauté afro-américaine mais cela ne veut pas dire qu'on ne fait pas preuve de racisme, au contraire. C'est une mentalité de l'époque (celle prédominante généralement). Le racisme  tends à voir d'un mauvais œil les unions interraciales, surtout pour les générations anciennes qui ont du mal à accepter.

La religion, sujet délicat, s'est effondrée, il faut dire que la guerre a eu chez les perdants un petit goût de douche froide. Et puis la religion c'est pour les campagnards ou encore les monarchies. Mais bon, le plus généralement, croit qui veut, comme il veut. Toutefois, les non-religieux sont mal vus, si l'on se fiche des athées, les autres religions...parce que oui l'Empereur est protestant, donc forcément sa religion est la meilleure.




En dehors les véhicules personnels divers, l'on retrouve dans la ville un réseau de bus jaunes et de tramways, tout comme des compagnies de taxi.




C'est Neueschloss le nid culturel et artistique de ce nouveau monde. Innerstadt abrite de célèbres cafés d'artistes comme des salons réputés. Que ce soit écrivains, peintres ou même musiciens.

Le mouvement surréaliste est le principal mouvement de cette époque, représenté sous toutes formes d'expressions.

Loin d'être fermée, la ville se laisse influencer par des mouvements musicaux venus d'ailleurs comme le jazz des USA et l'on peut aller découvrir la célèbre Revue Nègre se déroulant dans la ville, au cabaret Kit Kat Club. On y entend le charleston, nouvelle musique endiablée, qui ravit les danseurs. Là où ailleurs ce genre de musique peut faire scandale, au sein de Neueschloss cette mélodie fait fureur.

Le tango aussi, on aime les ballets mais surtout le music hall et les comédies musicales. Un nouveau départ pour l'Opérette et ses créations fantaisistes qui sont au goût de tous.

Le sport est un divertissement qui prend aussi son essor, le football et le rugby font leur place et si avant la guerre, tout cela était réservé aux élites, ici tout est accessible.



En 1920 c’est la cocaïne et l’héroïne qui circulent, plus seulement réservé à une élite artistique, elle devient monnaie courante, pourtant l’Empereur n’aime pas ce genre de chose qui détruit un corps. Il l’interdit, et fait chasse aux produits pharmaceutiques qui utilisent des produits illicites. C’est le début balbutiant de la pénalisation de la drogue, les sociétés pharmaceutiques sont encouragées à ne plus utiliser les produits stupéfiants dans leur composition –beaucoup de médoc sont à base de cocaïne &co-.

Pourtant l’on trouve à Neueschloss l’opium et des fumoirs cachés -illégaux-, pour toutes tranches de la société, l’on peut se fournir en héroïne et morphine, cocaïne. Le haschich ou canabis n’est pas très Européen, pourtant, il paraîtrait que les américains en ramènent facilement dans la ville.

Si aux USA la prohibition (de l’alcool) fait rage, l’alcool circule librement dans la ville.

Les bordels, remplies de fonctionnaire: désignés à la tâche du plaisir, ils sont monnaies courantes dans la ville, les femmes tapinent et rabattent le client dans les quartiers les moins glorieux, les bâtisses distinguées, elles, attendent le client.
D’autres lieux de débauches entre habitants existent, connu par le bouche à oreille, ou bien simplement assez réputés pour être de haut lieux de soirées décadentes. Pour certain, il faut avoir le privilège de l’invitation, comme pour pénétrer au Cercle, un lieu hautement sélectif où le port du masque est obligatoire…



Vit au château, la famille impériale par obligation. Les alliés eux , ont libre choix d'y avoir des appartements, -ils peuvent loger en ville s'ils le souhaitent, mais ne serait-ce pas un affront à l'Empereur - comme certains invités bien particuliers. Le reste des pupilles et des invités sont libres de louer des logements en ville.
Les Servant(e)s sans maître(sse)s vivent aux alentours de la ville, dans un centre de dressage spécifique avec dortoirs de 6/8 lits non mixte pour éviter la promiscuité.Ils peuvent être amené à Neueschloss via un train qui leur permet d'aller jusqu'en ville si besoin est, passant le matin et le soir uniquement. Mieux vaut ne pas manquer l'appel à votre retour.




Et oui, il existe déjà le stérilet à l’époque et est utilisé sur les Servantes. Bien entendu, si les gynécologues de la ville peuvent en poser à des dames de la haute, il est clair que la chose est franchement mal vu, même si sous secret médical, l’on ne peut tout à fait se faire poser la chose aisément. Les docteurs ne le font réellement qu’en cas de gros soucis médical, et la chose est extrêmement rare, parce que oui, à l’époque, la femme n’a pas tout à fait l’aisance de son propre corps.

Toutefois il existe déjà le préservatif. Il existe déjà un préservatif féminin, appelé « le Pratique » et un préservatif masculin.

L’après guerre a poussé les pays les plus touchés à user d’une politique nataliste en demandant une utilisation réduite de la chose, voir, espérant l’interdire, mais à Neueschloss, c’est quelque chose de commun, fort pratique et distribué presque gratuitement. Après tout, l’on ne veut point d’enfant dans cette ville et le Comité apprécie le petit réceptacle d’amour, pour l’appeler joliment. Cette année, le préservatif à latex liquide –le même composant IRL de nos jours- vient de voir le jour, une jeune entreprise allemande en fabrique, de toutes sortes dès lors, finis le préservatif d’auparavant que l’on achetait pour 5 ans de bon et loyaux service, lavés,  nettoyés et talqué après chaque utilisation. .

Il existe dès lors des préservatifs parfumés, aux formes et aux textures diverses, avec réservoir.

Source d’inspiration pour plus d’information ici



En 1920 le piercing est le signe des marginaux, toutefois, à Neueschloss, les dames, certaines, retrouvent une vieille mode du XIVème siècle, celui du piercing aux tétons en des fins décoratives. On ne l’expose pas comme pouvait le faire Isabeau de Bavière, mais en discrétion de couche, on se pare d’ornements dit « exotique ». Toutefois en dehors de la ville, il reste le signe de ceux dit « marginaux ».

Le tatouage quant à lui, exécuté grâce à une machine électrique n’est pas un art forcément apprécié et essentiellement mal vu. Le tatoué reste un marginal/brigand, un exotique –un homme venant de colonie et suivant des traditions non occidental-, et les Servants. Si une personne n’entrant pas dans ses catégories est tatoué, il est probable qu’elle ait voyagé ou fait le choix de cela, gardant le plus souvent, la discrétion de cet ornement.